Chapitre 5 – Constitution et Institutions : Des structures modernes pour plus d’efficacité

5.3. Communautés religieuses

Pour le CSV, l’exercice public de la religion est et demeure un élément important d’une société ouverte et tolérante, attachée à des valeurs communes.

  • Nous allons consacrer et garantir la liberté religieuse et son exercice public dans la Constitution. Les relations entre les communautés religieuses, les communautés philosophiques et l’État seront régies par des conventions.
  • Nous allons également continuer de définir à l’avenir les modalités de financement en nous fondant sur des critères objectifs. Ceci dans le respect de l’ordre fondamental libéral-démocratique.
  • Avant l’entrée en vigueur de la réforme constitutionnelle, les relations entre les églises et l’État doivent être définies par la loi. Nous avons besoin d’un cadre légal qui détermine les devoirs et les droits des acteurs impliqués. Une telle loi œuvrera pour une grande sécurité juridique. Le CSV déposera de manière prioritaire un tel texte en la matière et le soumettra rapidement au vote pour ne pas retarder inutilement l’entrée en vigueur de la réforme constitutionnelle.

Les communes doivent être capables de cofinancer des rénovations d’églises

En 2013, le CSV s’était déjà exprimé en faveur d’une modernisation des fabriques d’églises.

  • Le CSV n’abolira pas la loi du 13 février 2018 sur le fonds national des biens du culte catholique («Kierchefong»). Cependant, le CSV procédera à des modifications ponctuelles et, le cas échéant, à des corrections.
  • Le CSV maintient son opinion que les communes devraient avoir la faculté de participer financièrement aux frais d’entretien ou de rénovation des bâtiments d’église. Nous nous prononçons en faveur de la possibilité pour les communes de financer certains projets déterminés.
  • Une convention entre le « Kierchefong » et les communes doit fixer les modalités de la participation financière des communes.
  • Le CSV soumettra le cours « Vie et Société » (VISO) dans l’enseignement primaire et secondaire à une évaluation critique. D’éventuelles adaptations devront se faire dans le dialogue avec les parties prenantes et les communautés religieuses concernées.
  • Nous regrettons que la proposition des différentes communautés religieuses d’introduire un cours de religion interconfessionnel comme alternative au cours de l’Education aux valeurs ait été ignorée. Un tel cours en commun aurait pu contribuer à une meilleure entente interconfessionnelle. L’importance de la transmission de connaissances sur les religions doit être valorisée dans le cadre du cours «Vie et Société», et ce en collaboration avec les communautés religieuses reconnues.