Le CSV soutiendra de manière conséquente l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation et développera le Luxembourg comme plateforme incontournable en matière d’éducation, de recherche et d’innovation.
Nous allons lier et harmoniser de manière renforcée notre « know-how » dans les domaines de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation. Grâce à ce triangle de la connaissance, nous voulons augmenter durablement notre croissance économique. La collaboration entre le monde entrepreneurial, c’est-à-dire les entreprises d’une part et l’université et la recherche d’autre part, doit encouragée de manière ciblée.
Le CSV augmentera encore l’attractivité du site luxembourgeois pour les élèves et les étudiants.
Nous allons dès lors :
- offrir aux étudiants et aux jeunes chercheurs une offre intéressante en matière de logement et de concepts de logements.
- positionner rapidement l’Université du Luxembourg comme site d’enseignement supérieur proposant des modèles d’études en ligne (« UniLu devient numérique »).
- développer l’apprentissage et l’enseignement digital. Nous avons besoin de plus de diplômés en informatique.
- développer la formation en médecine (Bachelor) en étroite collaboration avec les universités des pays voisins. Le but doit être d’offrir aux étudiants un Master dans des universités étrangères reconnues.
- faire du Luxembourg un leader en matière de biomédecine. L’université du Luxembourg doit être incitée à proposer des formations dans ce domaine.
La performance doit être récompensée: nous introduirons une « bourse d’excellence ».
Notre paysage universitaire luxembourgeois doit évoluer en termes de haute qualité. Des règlements d’accréditation appropriés pour des universités privées luxembourgeoises seront développés. Les différents domaines d’enseignement et de formation de l’Uni.lu seront également accrédités.
Recherche et innovation – des piliers importants de notre développement
Pour le CSV, la recherche et l’industrie doivent s’imbriquer avec succès. Tout d’abord, il est avant tout question d’identifier les coopérations entre l’université, la recherche et l’économie et de les accompagner dans leur mise en œuvre. Les centres d’excellence, en tant que partenariats publics-privés, devraient être systématiquement développés et encouragés.
- Nous avons besoin d’une plus grande interconnexion et collaboration entre Luxinnovation, FNR, incubateurs, chambres professionnelles et de l’Institut de la propriété intellectuelle.
- Les petites et moyennes entreprises de l’agriculture, du commerce, de l’artisanat, de l’industrie et du secteur des services seront soutenues de manière plus renforcée dans leurs efforts d’innovation, par les institutions publiques (bons d’innovation) ainsi que par les centres d’excellence à l’étranger. A cet effet, il sera mis en place dans les différents centres de recherche, des «cellules PME» qui agiront en tant que interlocuteurs et médiateurs.
- La coopération internationale sera encouragée grâce aux participations renforcées à des programmes de recherche UE / ESA (« Competitive Funding »).
- Nous créerons des incitations pour les chercheurs et les fondateurs d’entreprises qui traduisent les idées de recherche en produits commercialisables.
La science et la recherche doivent également servir de catalyseurs en ce qui concerne les grands défis de notre pays, et ce dans les domaines de la planification de l’Etat, de l’environnement, de la numérisation, du multilinguisme, de la mobilité, etc.
L’évaluation du rapport Input/Output sera améliorée tant pour la recherche publique que privée.