La politique de la coopération demeure un pilier de la politique étrangère du Luxembourg
Dans un monde globalisé, les actions répondant aux crises lointaines ainsi qu’aux problèmes du sous-développement, du changement climatique, des inégalités et de la crise sociale et politique doivent elles aussi être globalisées et connectées. Une politique de développement et de coopération fondée sur des convictions de solidarité et des objectifs de paix demeure, pour le CSV, un pilier fondamental de la politique étrangère luxembourgeoise. Ainsi, l’engagement financier actuel doit être maintenu tout en développant les expériences acquises afin de rester un acteur crédible et cohérent dans l’intérêt d’une politique globale et durable de développement.
- La contribution annuelle du Luxembourg à la politique de développement de 1% du PNB sera maintenue.
- Nous allons promouvoir les produits issus du commerce équitable et prendre en considération les critères du commerce équitable lors de l’attribution des marchés publics.
- Les droits de l’homme sont universels et doivent aussi être protégés dans les chaînes d’approvisionnement et de valeur globales. Si le plan d’action national devrait prouver l’inefficacité de l’engagement volontaire des entreprises, nous allons assurer la responsabilité des entreprises pour le respect des droits de l’homme par la loi et déterminer en outre des normes vérifiables de leur devoir de diligence.
Un engagement fort avec un nombre limité de pays partenaires
Le CSV entend maintenir le principe du nombre limité de pays partenaires ainsi que le modèle actuel de coopération à travers des organisations non gouvernementales qui doivent être soutenues plus activement dans leur acquisition de fonds publics européens et internationaux à travers le réseau de nos missions diplomatiques.
- La subsidiarité reste, pour le CSV, un principe fondamental dans la mise en œuvre de la politique de développement du Luxembourg. En particulier, cela devrait bénéficier à des projets pour aider les gens à s’aider eux-mêmes ainsi qu’à optimiser la « bonne gestion de l’Etat » sur le terrain.
- La coopération entre autres par les organisations non gouvernementales (ONG) sera maintenue. Nous allons la rendre encore plus efficace.
- Le Luxembourg devrait utiliser davantage ses connaissances sectorielles et thématiques ainsi que ses capacités opérationnelles pour assumer de nouvelles tâches de leadership et de coordination, en particulier en ce qui concerne les programmes et projets financés par l’UE, et d’augmenter ainsi son influence globale au niveau de la politique internationale de développement.
- La politique de coopération peut être accompagnée intelligemment par la politique économique.
- L’Agence luxembourgeoise de développement (Lux-Development S.A.) doit être réformée et valorisée.