Pour nous, le bien-être des familles et des enfants ainsi que la libre détermination du mode de vie sont au centre de nos préoccupations. La famille est la première pierre de toute société. Elle doit apporter aux personnes – surtout aux enfants – amour et chaleur humaine. La politique a pour mission de prendre en considération et de soutenir les différentes conceptions de vie et formes d’organisation familiale. Elle ne doit pas imposer un seul modèle.
En supprimant p.ex. l’allocation d’éducation et de maternité, en uniformisant parallèlement les allocations familiales, etc. ce gouvernement a clairement privilégié un modèle familial donné.
Pour nous, la politique doit promouvoir les familles et non un modèle familiale en particulier. Les parents doivent pouvoir décider eux-mêmes comment ils entendent vivre et élever leurs enfants respectivement organiser leur accueil s’ils exercent tous les deux une activité professionnelle. Mais les parents doivent au moins avoir le choix de passer plus de temps avec leurs enfants.
Nous voulons à nouveau garantir le choix des familles. Á ce titre, nous voulons:
- retravailler les dispositions législatives relatives au congé parental et le flexibiliser davantage.
- modifier les dispositions relatives aux années bébé (« Baby-Years ») pour faire passer la période mise en compte au titre de l’assurance pension obligatoire de deux à trois ans pour les parents, qui interrompent leur carrière professionnelle pour s’occuper de l’éducation de leurs enfants.
- réintroduire une allocation d’éducation pour les familles socialement défavorisées.
- favoriser la réinsertion professionnelle, ainsi que le travail à temps partiel et des modèles d’organisation du travail plus flexibles.
- introduire par étapes l’accueil et l’encadrement gratuit des enfants dès l’école fondamentale.
- introduire une aide aux devoirs gratuite pour chaque enfant.
- introduire une allocation complémentaire pour familles nombreuses pour les familles ayant trois enfants ou plus.
L’école est pour nous complémentaire à la famille. Elle est avant tout un atelier d’égalité des chances.
Ce gouvernement a provoqué une grande confusion avec un rythme de réformes précipitées. Il a réalisé ces réformes sans vrai dialogue avec les acteurs concernés et sans s’être assuré de disposer des moyens nécessaires sur le terrain. La rentrée 2017-2018 n’était pas organisée et le ministre responsable a ignoré les avertissements provenant du personnel des écoles. Ce gouvernement est donc responsable du chaos au sein des écoles et des frustrations chez les parents et des enseignants.
Nous rendons une école du succès possible. Le pays a besoin de bons enseignants, d’enseignants motivés et, surtout, d’enseignants en nombre suffisant. Nous allons rendre aux enseignants l’espace de liberté nécessaire pour la transmission du savoir et des connaissances aux enfants. Le métier d’enseignant doit à nouveau être mieux considéré.
- Nous réduirons les tâches administratives et réorganiserons le stage afin qu’il soit axé davantage sur la pratique. Celui-ci devrait correspondre à une espèce de coaching.
- Nous voulons institutionnaliser le dialogue – un échange régulier – avec les partenaires scolaires.
- Nous initierons un projet pilote d’un directeur d’école disposant de compétences dirigeantes au niveau de l’école fondamentale.
Il faut préparer les enfants aux défis de demain. Le CSV entend:
- d’adapter l’enseignement des langues et de promouvoir et d’enseigner de manière plus ciblée l’expression orale des élèves, et ce à tous les niveaux. La langue luxembourgeoise joue un rôle important en tant que langue d’intégration et de communication.
- de diversifier l’offre scolaire davantage pour l’adapter mieux aux besoins spécifiques des enfants.
- d’établir un concept global afin de susciter l’esprit entrepreneurial et l’intérêt des jeunes envers la science et la technologie à partir des initiatives existantes.
- de valoriser la formation professionnelle. L’artisanat a besoin de main-d’oeuvre qualifiée. Nous accorderons à l’orientation une plus grande importance. Les tests devant permettre aux jeunes d’orienter leur choix professionnel (« Berufsfindungstest ») seront généralisés.